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Lola Conteau

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Comment commencer le dessin

Depuis toute petite, je trempe dans l’art. Mes parents et ma sœur ayant la fibre artistique, je ne compte plus le nombre de musées, de places, de monuments, de théâtre et ateliers visités. Mais parmi eux, une exposition m’a particulièrement marquée : celle de l’artiste BEN. Le concept était simple, répété encore et encore les mêmes mots ou phrases sur une surface. Les écrire toujours plus avec des crayons et de couleurs différentes. Ça m’a fasciné, on pouvait y trouver des centaines de supports différents comme des affiches, des panneaux et des murs totalement recouverts de toutes les émotions de l’artiste. Des phrases pertinentes, des fois engagées et d’autres complètement absurdes (en y pensant, c’était son Twitter de l’époque, mais en beaucoup plus classe). Il y a eu aussi l’exposition Basquiat. Les couleurs vives m’ont attirée, et le désordre harmonieux dans ses œuvres m’a absorbé.
Il y a aussi eu une année, à la période de Noël, où mes parents nous ont emmenés à Meisenthal à l’atelier de verre, j’ai adoré observer les artistes et ce jour-là, je voulais être souffleuse de verre…

En plus des expositions, j’ai eu l’occasion de m’essayer à beaucoup d’activité manuelle. Ma mère me faisait sans arrêt de la pâte à sel, j’ai appris le tricot, le canevas, le crochet, la poterie de temps en temps, j’avais aussi une énorme boîte à crayon et feutres dans une vieille boîte de lecteur cassette. On allait souvent au cinéma, et on adorait aller louer des films au vidéoclub.

La révélation

Avec le temps, je suis arrivée au moment où les gens, et surtout l’école, te mettent la pression pour savoir ce que tu vas faire de ta vie future, mais rien de ce que l’on me proposait ne me tentait. C’est une fois en terminale scientifique que je me suis avoué que les chiffres et les lettres n’étaient clairement pas mon moyen d’expression favori et que j’avais bien plus de chance avec le dessin.
Partie de ce constat, j’ai commencé à dessiner puis une fois le bac passé, j’ai suivi plusieurs cours de dessin et j’ai cherché une école. C’est là que j’ai trouvé l’école Pivaut à Nantes. J’ai été acceptée après avoir présenté des dessins, de la sérigraphie, des peintures, certes d’un niveau moyen, mais suffisant pour entrer dans l’école.

J’ai passé 4 années à dessiner matin et soir

C’est après quatre années passées à dessiner du matin au soir et du soir au matin, et après je ne sais combien de tubes de peinture vides, de crayon taillé et de feuilles peinturlurées, que j’ai obtenu mon diplôme en illustration. Au départ, je ne savais pas vers quoi m’orienter. Les choix sont multiples en arts et on en informe trop peu. En sachant que j’aimais le fantastique, les décors et les couleurs, j’ai su que je voulais apprendre à composer de belles images mêmes si les domaines autour de l’illustration continuer à m’attirer.

Il m’a fallu remonter à l’époque où j’admirais littéralement des fresques murales à Paris pour réaliser que j’avais besoin de m’exprimer sur beaucoup plus grand qu’une simple feuille. Juste avant ma dernière année d’étude, j’ai créé mon statut d’artiste auteur et j’ai eu la chance de travailler sur mes premières fresques. Depuis, des projets plus différents les uns que les autres s’enchaînent. J’aimerais travailler l’illustration jeunesse, le jeu et les décors en tous genres… La diversité m’inspire et je compte bien continuer à l’explorer.

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